Ilest beau ton poeme qui reflete ta vie passee ainsi que ton pays.Oui c est dure de quitter ainsi son pays.Cela m est arrive et j en ai fait l experience. et je temoigne c est dure,dure,dure.Il m est arrive de le quitter pas pour longtemps comme toi et voici mes impressions que je lui ai envoye : CE N EST QU UN AU REVOIR : Tu le trouveras au blog (bougtob mon beau village) Lis
ON T'OUBLIERA JAMAIS ARTICLE PUBLIE PAR LE "JOURNAL TOULOUSAIN" DE CETTE SEMAINE EN HOMMAGE A BRICE TATON Le ciel Ă©tait bleu, les maillots Ă©taient violets et blancs d'un cĂŽtĂ©, oranges de l'autre mais les yeux Ă©taient rouges de partout. DrĂŽle d'ambiance ce dimanche aprĂšs- midi au Stadium oĂč le Tef » recevait Lorient. Les tribunes Ă©taient quasi-pleines et les habituels Allez le TĂ©fĂ©cĂ© » ou ce soir on lĂąche rien » Ă©taient pourtant absents des choeurs du virage Est, celui qui abrite les Indians » et les Forza Viola » . Non, le seul chant audible avant le coup d'envoi Ă©tait Brice, on t'oubliera jamais » chantĂ© en boucle par ce virage qui avait perdu un des siens et repris par l'ensemble des travĂ©es. L'Ă©motion Ă©tait Ă son comble quand Olivier Sadran, Alain Casanova et Mauro Cetto, le Capitaine pourtant absent de la feuille de match pour cause de blessure, sont venus poser une gerbe de fleurs sur la table prĂ©vue Ă cet effet. Ils Ă©taient suivis de prĂšs par les Lorientais, Fabien Audard ex-joueur du TFC en tĂȘte, qui Ă©taient comme leurs supporters qui avaient confectionnĂ© deux banderoles en mĂ©moire de Brice, exemplaires de dignitĂ©, de solidaritĂ© et d'humanitĂ©, Ă l'image des Brugeois le jeudi prĂ©cĂ©dent. Tout comme furent exemplaires les supporters de toute la France qui, de Lens Ă Marseille en passant par Geoffroy-Guichard et le Parc des Princes, ont rendu hommage Ă Brice soit par des minutes de silence, soit par des minutes d'applaudissements, soit par la grĂšve des chants en dĂ©but de seconde pĂ©riode Ă Paris, en tout cas toujours et partout avec des tifos Ă sa mĂ©moire. Sans oublier les hommages sur les stades de Ligue 2 avec en particulier celui rendu Ă Metz. Depuis le drame de Belgrade, qui nous a confirmĂ© que seule la bĂȘtise humaine n'a ni limites ni frontiĂšres, Toulouse est devenue la capitale europĂ©enne voir mondiale du football alors qu'elle est connue pour ĂȘtre avant tout une ville de rugby. Il n'y a qu'Ă regarder les groupes crĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux comme Facebook » , oĂč dĂ©sormais prĂšs de 50 groupes portent le nom de Brice, pour s'en convaincre. Tous sont Ă remercier mais je tiens Ă mettre Ă l'honneur le premier crĂ©e Ă priori en Serbie, nommĂ© support to Brice Taton » et Ă remercier Ljiljana Makevic Tomic et Alexander Tomic pour leur engagement Ă rassembler des gens de la planĂšte entiĂšre alors que Brice Ă©tait sur son lit de souffrance. Virginie, la soeur de Brice, les a d'ailleurs rejoint comme administratrice du groupe. Sans oublier le site web sur lequel on peut voir des photos de Brice, de l'enfance jusqu'Ă son dernier souffle. Depuis sa crĂ©ation le site a eu un premier livre d'or rempli avant la crĂ©ation d'un second et les hommages ont affluĂ© du monde entier. On peut ainsi voir cĂŽte Ă cĂŽte les supporters de l'Inter et du Milan AC, du Barça et du Real, de Liverpool et de Manchester, du Celtic et des Rangers, de l'Ajax et de Feyenoord et bien d'autres unis dans la peine et dĂ©sireux de rendre hommage Ă Brice. Quant au match de dimanche, rien Ă retenir d'un point de vue sportif, le penalty de Monterrubio, un albigeois ayant la mauvaise habitude de scorer rĂ©guliĂšrement face au Tef », Ă©tant comme le rĂ©sultat purement anecdotique. Ce qui restera ce sont les chants en hommage Ă Brice plus de 30 minutes aprĂšs le coup de sifflet final et le moment inoubliable quand sa famille est venue applaudir le virage Est. Quel courage! Quelle dignitĂ©! Quel Ă©change d'amour entre cette merveilleuse famille et les supporters qui ne voulaient pas arrĂȘter leurs chants. Car oui, c'Ă©tait de l'amour qui passait de la pelouse Ă la tribune et, vu sa famille, Brice ne pouvait ĂȘtre que quelqu'un de merveilleux comme l'Ă©tait ce moment. Pour vous la famille Taton, un seul mot me vient Ă l'esprit Respect. Les Lorientais sont repartis, les Toulousains sont rentrĂ©s chez eux sans voix mais j'aimerais passer un message Ă Christian Gourcuff, l'entraineur des Merlus ». Pourrait-il donner la bonne idĂ©e Ă son fils, Yoann, de marquer le but de la victoire pour l'Ă©quipe de France le 11 juillet prochain Ă Johannesburg et d'enlever son maillot bleu pour dĂ©voiler au monde entier le tee-shirt des Indians floquĂ© Brice »? Ce serait le plus bel hommage qu'on puisse lui rendre Ă l'occasion du prochain Mondial ». Quant Ă l'autre message, c'est au prĂ©sident Sadran que j'aimerais le passer. Pourquoi ne pas donner le nom de Brice Taton a un Ă©quipement du TFC, peu importe qu'il s'agisse de la tribune Est, du centre de formation, de l'esplanade face au Stadium, peu importe. Ce serait bien la moindre des choses pour rendre hommage Ă un garçon de 28 ans qui a uni sous son nom et celui du TFC l'ensemble du football mondial. Ainsi le chant des Indians que Paul faisait chanter dimanche dernier serait vrai pour les gĂ©nĂ©rations Ă venir qui devront elles aussi lutter contre la violence dans et autour des stades Brice, on t'oubliera jamais »!
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simone veil poeme il restera de toi